Voici la suite du récit de fiction Laminée, rédigé lors d’un stage de recherche-création au département des littératures de l’UQAM. Ce texte s’appuie sur des recherches en lien avec le sexisme dans le sport. L’aviez-vous deviné? Comment se révèle ici le patriarcat?

Tambours et trompettes! Pour une première fois, Marie Pantalon explore… le récit de fiction! Voici, en quelques chapitres, un texte crée lors d’un stage de recherche auprès de Cassie Bérard, autrice et professeure à l’UQAM au département des littératures. Ce stage visait à transposer en récit de fiction les résultats d’une recherche sur les…. Chut! Jouons le jeu! Pouvez-vous deviner le sujet de recherche qui a inspiré ce récit?

En se déplaçant d’un corps à l’autre, la conscience de la protagoniste vit des expériences contraires. Tandis que Sue est acclamée à chaque battement de cils, Elisabeth est méprisée dès qu’elle met le nez dehors.

«Comment se solidariser autour de la question de l’apparence physique, qui nous renvoie constamment au chacune pour soi? Il est difficile de sacrifier une partie de notre pouvoir pour mener un combat d’une telle ampleur.»

Les étiquettes de pute et de salope servent à ramener les femmes à leur place. Ces insultes agissent comme de véritables polices du genre. Qui dit police, dit règles et normes à respecter, lesquelles sont basées sur le modèle du couple hétérosexuel, amoureux et monogame et, si possible, avec des enfants. 
Un chien et un chalet avec ça?

« C’est valorisant pour M. Grand Cru, de jouer l’homme parfait pour une nouvelle conquête. Il a un nouveau miroir où se trouver beau et admirable. »

« Le cock rock, ça vous dit quelque chose? Traduisons l’expression par « pénis-rock ». Elle serait apparue en 1970, dans un journal féministe underground de New York, pour décrire une industrie musicale dominée par les hommes. »

Genre, loisirs et domesticité forment un joyeux cocktail! À l’aube du temps des Fêtes, qui s’occupe des activités familiales autour de vous? La question mérite encore d’être soulevée, puisque le mépris de la domesticité va avec le mépris des femmes…

«L’occupation de l’espace dans la cour de récréation demeure sexuée.»

«il convient de questionner les mécanismes qui encouragent la sexualisation et l’érotisation des corps des célébrités québécoises en une des magazines»

Les hommes créent des oeuvres, les femmes ont un passe-temps. Marie Pantalon eu la chance de discuter d’art et de féminisme avec deux professeures en histoire de l’art.

«On comprend très tôt dans la vie l’influence des rôles sociaux de genre: bouger, explorer, vivre des sensations fortes sont des expériences qui semblent plus accessibles aux garçons.»

«Produits de la révolution sexuelle, les groupies des années 60-70 brisaient les barrières en s’affichant fièrement au bras de leurs conquêtes.»